Faire bonne impression : un projet artistique et écologique

Faire bonne impression : un projet artistique et écologique

Au début du mois d’octobre, toutes les classes de 5e ont participé à un nettoyage des plages. Cette opération a permis de collecter des déchets de toute nature. Ceux-ci ont été triés et conservés pour être réinvestis artistiquement.

En effet, le déchet peut être un matériau en arts plastiques. Ainsi recyclé, il est alors en quelque sorte revalorisé. A l’origine vecteur de pollution et de destruction du paysage, il sera source de création dans un projet en arts plastiques introduisant la technique de la gravure.

Ainsi, toutes les classes de 5e ont bénéficié d’une ½ journée de rencontre avec un graveur professionnel.

Les élèves ont découvert le métier de graveur et ont compris qu’au-delà d’un loisir, l’art peut être envisagé professionnellement. Ils ont découvert du vocabulaire technique spécifique, reste à vérifier qu’il soit acquis.Ils ont découvert de nouveaux moyens de production d’image et de nouveaux outils comme la presse.

En revanche, ils ont déploré le temps d’attente qu’imposent la technique (séchage) et des conditions de production en effectif non réduit.

Mais l’art nécessite de la patience, de la discipline et de la rigueur.

Les élèves ont bien adhéré et se sont montrés motivés ; Ils ont reconnu apprécier une situation pédagogique différente (« ça change »).Ils se sont montrés intéressés et curieux ce qui s’est traduit par des questions spontanées et pertinentes à l’égard de l’intervenant lors de sa présentation.

Il y a parfois eu des difficultés à faire du lien, croiser les projets : Passer du déchet collecté sur une plage à la représentation d’un paysage demandait des capacités d’abstraction, pas forcément innées. Il a fallu s’appuyer sur la réactivation d’ une séquence de 6e. En revanche, des incontournables de la gravure tels que l’inversion du motif ne semble pas avoir posé de problème une fois que cela fut expliqué et démontré. Il a fallu composer avec le hasard, l’inattendu, des déceptions ou de bonnes surprises.

Mais l’art suppose d’osciller entre essais, erreurs et réussites.